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Le château de Fumel : 

Du Castrum à la demeure bourgeoise...


Si le Château de Fumel ressemble aujourd'hui à une villa italienne, il n'en a pas toujours été ainsi.

Alors que la famille de Fumel est mentionnée dès le 11e siècle, la première trace écrite du castrum ne remonte qu'au 13e siècle. Cependant, selon l'étude menée par G. Séraphin, une tour quadrangulaire trônait déjà sur le socle rocheux au 12e siècle.

Primitivement le Château comporte 6 tours : 4 rondes et 2 carrées. La porte principale s'ouvrait du côté de la ville. Elle était percée dans un mur reliant les deux grosses tours rondes et était gardée par un pont-levis.
Plan du Château d'après un document du 16e siècle.

Pendant la « Guerre de Cent ans », le château médiéval est très endommagé. Il est remanié durant la 2e moitié du 15e siècle par Bernard de Fumel qui obtient l'autorisation de le fortifier.

Durant le 3e quart du 16e siècle, François de Fumel entreprend sa réorganisation en H autour de 2 cours en terrasse. Les travaux sont interrompus après son assassinat en 1561.

L'importante bâtisse du 16e siècle est radicalement modifiée et mise au goût du jour seconde moitié du 17e et du 18e. L'édifice seigneurial se transforme en demeure aristocratique : aménagement des terrasses qui surplombent le Lot, le château prend la forme d'un U. La silhouette du château est définitivement modifiée lorsqu'après la Révolution française, l'ordre est donné de raser les tours à la hauteur du logis. Leurs pierres serviront à la construction de maisons sur la promenade.   

La famille des Fumel posséde le château le château du 11e au 19e siècle où il passe, par mariage, à la famille des Langsdorff. Cette famille le vend à la commune de Fumel en 1950, qui y installe la Mairie.

Les visiteurs sont les bienvenus dans les jardins et sur les terrasses du Château, donnant une vue imprenable sur le Lot et le théâtre de la Nature.

Un passage souterrain ?

Dans son ouvrage « Fumel, porte de l'Agenais », M. Lescoul parle d'un passage souterrain permettant aux seigneurs de se rendre discrètement à l'église Saint Antoine, aujourd'hui démolie. Il serait étroit, fait en brique et peu élevé, et s'enfoncerait pour passer sous la rue Notre Dame.